Invité
Invité
 | Sujet: Atroce Agonie.  Dim 31 Oct - 8:57 | |
| .:Informations Diverses:.
Nom du chat : Atroce Agonie.
Surnom (facultatif) : /
Âge (en lune) : 24lunes, soit 2ans.
Sexe : Femelle.
Origines : Sauvages.
Clan : Clan du Sang.
Rang : Guerrière.
.:Informations RP:.
Description Physique (Minimum trois lignes) : Atroce Agonie est une féline dotée d'atouts physiques remarquables, tels que son pelage d'un noir rare ,un noir respecté, un noir sans aucun défaut, un noir semblant sorti des ténèbres pour s'être emparé du corps de la féline. Seules ondes de lumière ,de vie ,de conscience sont ses yeux, d'un bleu étincelant, sans défaut dans l'iris, sans aucune anomalie ,sans aucun défaut. Des pattes semblants à la fois lourdes, massives, mais pourtant fines, gracieuses et couronnées des griffes redoutablement tranchantes. Une tête magnifique, bien formée, sans déformages, sans imperfection. Un corps élancé, ni trop maigre, ni trop imposant. Des poils courts, soyeux, si l'on nie l'existence d'une cicatrice étonnement longue sur le ventre.
Caractère (Minimum trois lignes) : Atroce Agonie est une femelle, certes. Elle n'est pas pour autant une jeune coquette au pelage soyeux saluant tout le monde d'une voix joyeuse et d'un visage amical. Une voix. Atroce Agonie en a-t-elle seulement une ? Personne ne croit se souvenir avoir entendu ne serait-ce qu'un son, un cri, un gémissement, une parole, un "oui." ,un "non." de la part de la guerrière. Rien. Renfermée sur elle même comme un trésor au milles joyaux, la chatte ne parle qu'avec ses yeux, durs, glacials. Seule chose que l'on ne sait d'elle.
Qualités (Minimum quatre) : Discrète. Chasseuse exceptionnelle. Ne demande jamais rien. Se fait oublier.
Défauts (Minimum quatre) : Nostalgique. Handicapée sociale. Garde ses émotion pour elle même. Fouineuse.
Histoire* (Minimum 10 lignes) :
Atroce Agonie. Pourquoi ce nom horrible ? Pourquoi cette appellation emplie de nostalgie ? de souffrances presque perceptibles ? d'une mort lente ? Des pires idées sanglante pouvant germées dans nos esprit ?
Un cri de soulagement retentit dans le silence glaçant de la nuit. La mise bas fut longue, et paru interminable à cette mère, sereine, regardant sa chatonne tété son lait maternelle, la boisson de la vie. Mais seule, dans cet abri improvisé à la va vite par cette mère solitaire, la chatte errante avait donné la vie. La vie, un nouveau cœur battant, une nouvelle âme crée. Pourtant née chatte domestique, Lavande, la jeune mère, refusait de croire les propos des vieux solitaires. Comment, le Clan des Etoiles n'existait pas ? Pire encore, elle avait déjà entendu un vieil arrogant rétorquer que nous n'étions que des machines, sans âme, rien de plus qu'un amas de cellules, de sang, de chaire. "Sans cœur, nous ne serions que des machines ..."pensait-elle. Elle baissa les yeux sur sa progéniture, qui s'était désormais endormie sur son doux ventre. La jeune mère poussa un peu plus sa protégée contre son flanc, sentant le vent se lever. Sa fourrure était noire, d'un noir pur, comme son père, un quelconque solitaire rencontré brièvement lors de la dernière saison de printemps. Ses yeux penchèrent mécaniquement sur son propre pelage, d'un roux sale, tacheté de noir. Personne ne la croirait si elle avouait que cette chatonne était sa fille ! Elle détourna le regard sur le sang, le cordon ombilical trainant encore non loin. Oui, l'accouchement avait été dur. Chaque seconde, Lavande aurait pu sombrer dans l'inconscient, de fatigue, d'émotion, de désespoir ou que sais-je encore ! Mais une seule idée retenait ses muscles de son corps tout entier de se décontracter ,et ce fut cette idée : "Je ne veux pas devenir une meurtrière, encore moins celui de mon chaton."
Mais qu'importe, maintenant, Leïla était née.
"- Dépêche-toi ! Il fera nuit dans moins de cinq minutes, j'aperçois les premières étoiles !" se pressa la jeune mère.
"-Justement, Maman, je veux admirer la lune, c'est aujourd'hui qu'elle sera pleine !
-Tu l'admira la prochaine lune ! Prépare toi, passe un coup de langue sur ton pelage, et nous pourrons y ...
-Mamaaaan, tu es beaucoup trop stressée ces derniers temps ; tu ne prends même plus le temps de lire les étoiles avec moi le soir, et cela depuis 5 jours !"
Lavande poussa un soupir d'exaspération.
"Tu es bien la fille de ta mère, toi ...
- C'est un compliment, ou une insulte venant de toi ? piqua la chatonne, espiègle.
- Grr', toi !"
Elles se chamaillèrent entre quelques moments, lorsque Leïla cria :
"- Ca y est, je la vois !! La lune !..."
En effet, le satellite avait à présent découvert toute sa surface, toute sa beauté et s'offrait au ciel. Sa mère ronronna.
"-Pour quelle raison aimes-tu la lune ?
- J'aime la lune parce qu'elle est belle. C'est grâce à elle que l'on voit dans la nuit. Cet astre blanc, veillant sur nos aventures de la nuit, nos rêves... Finalement, la lune nous connait entièrement. Elle voit nos rêves, et étant donné que les rêves sont influencés des évènements de la journée, alors ils racontent notre vie. Et la lune m'apaise l'esprit, me calme, je peux la regarder et lui parler en sachant que personne d'autre ne peut savoir ce que je lui confie Alors que cet imbécile de soleil nous agressent les prunelles, et brûle l'herbe et fais disparaître l'eau, essentielles à la vie !
- Mais le soleil est nécessaire aux plantes.
- Et à l'eau ?
- Et il ne brûle pas forcément, il réchauffe !
-Il nous fait crever de chaud et avoir des insolations !
- Si l'on t'enfermais dans une caverne totalement close durant des lunes et des lunes, avec cependant toutes l'eau et le gibier qu'il te faut, tu serais très heureuse de revoir le soleil !
- Mais encore plus la lune !!"
Nouveau soupir d'exaspération. Têtue comme une mule et sûre d'elle, Leïla était bel et bien son portrait craché lorsqu'elle était jeune. Les pensées qui lui avaient traversée l'esprit le jour de la naissance lui revinrent en mémoire. Au premier abord, personne ne se douterait qu'elles étaient mère et fille ... Mais il suffirait de creuser pour trouver sans tarder qu'elles avaient effectivement le même esprit de réflexion et de poète !
"-Aller, fini de rêvasser, zou, on s'en va !"
Une belle nuit d'automne, de multiples feuilles rousses recouvraient le sol froid. Les journées, autant que les nuits, devenaient de plus en plus glaciales, mortelles. Les solitaires cherchaient un abri provisoire, dans lequel ils pourront goûter à une onde de chaleur dans leur monde de liberté. Mais, dans cet atmosphère de stress, de violence, les meilleures places se volaient. Certains solitaires, pour prouver au monde leur puissance, laissaient pourrir le corps du dernier occupant de l'abri réquisitionné devant l'entrée, afin de dissuader tout autres personnes à goûter à un bain de sang. Une odeur âcre flottait dans l'air. Les quelques stupides femelles ayant fait l'erreur d'avoir des chatons les lunes précédentes conduisaient leurs descendance dans une mort quasi-inévitable. Soit ils mourraient durant l'hiver, de froid ou de faim. Soit leur mère risquait de trouver un abri, et prenait le risque énorme de se faire tuer, elle et sa descendance, dès la prochaine brute sanguinaire passant dans le coin. Des femelles stupides, mais certaine ne l'étaient pas forcément, et préférais tenter le tout pour le tout et se jeter dans les griffes du loup plutôt que de laisser leurs chatons mourir de faim dans un royaume de liberté.
C'était pour ces simples et affreuses raisons que Lavande savait qu'elle ne finirais pas indemne ce soir. Loin qu'elle soit stupide d'avoir eu un petit il y a deux lunes de cela, elle ne pouvait prévoir ces évènements, croyant que la forêt était bien trop grande pour cela. Après, elle n'était solitaire que depuis une dizaine de lunes ... Elle savait que le choix devait être décisif. La saisons des feuilles rousses avaient commencée depuis maintenant plus d'une lune, et toutes les places était prises. Le combat sera inévitable si elle tombait sur un agressif de nature.
Alors que Lavande marchait d'un pas rapide, Leïla, qui avait jusqu'a présent suivi sans aucun commentaires sa mère, craqua:
"- Maman, dis moi ..."
La jeune mère se retourna, perplexe.
"-Dis moi ce qu'il va se passer ."
Une mine révélant tout l'amour qu'une mère pouvait donner à son chaton se dessina sur le visage de la solitaire.
"- Assieds toi ... Cache toi dans ce buisson d'aubépine et n'en sort que lorsque je t'appellerais. Si je ne reviens pas..."
Lavande déglutit avec mal sa salive.
"- ... Si je ne reviens pas, tu t'en iras. Promet moi que tu prendra soin de toi, et que tu chercheras un abri dans un des Clans, ou chez les Bipèdes ... Je veillerais sur toi, jusqu'a se que l'on se retrouve, je te le promet. "
Elle porta un coup de langue sur le front noir de sa fille, dont les larmes lui mouillaient les yeux et lui brouillaient la vue.
"- ... On dirait des adieux que tu me fais ...
- C'en est.
- Je n'veux pas !!
- Tu sais autant que moi que je suis obligée.
- N ... NON !
-Si."
Sur ceux, Lavande se détourna.
Et l'attente commença douloureusement pour Leïla. Toute sérénité et sagesse avait disparu sur son visage désormais puéril. Si sa mère venait à mourir, que ferait-elle ? Elle était seule, petite et vulnérable. Une atroce attente qui dura longtemps, beaucoup trop longtemps aux yeux de Leïla. Mais elle resterait jusqu'a la tombée de la nuit... Puis elle irait voir l'entrée de la caverne... Voir si le corps de sa mère gisait devant l'antre d'un meurtrier... Et elle devrai se retourner et s'en aller chez les Bipèdes, et vivre égoïstement dans la honte d'avoir laisser sa mère se faire déchiqueter pour elle, petite chose insignifiante aux yeux du monde.
Alors que les larmes lui montèrent aux yeux, et que le sol se dérobait sous ses pattes, l'odeur de sa mère se fit sentir ainsi que sa voix:
"-Leïla ! Viens !"
Folle de joie et de soulagement, la chatonne bondit hors du buisson, ignorant les branches lui blessants les flancs, et couru se jeter entre les pattes de sa mère.
"-MAMAN !! Maman ..."
Ronronnements heureux. Un unique instant pour ces deux âmes liées par la même sang. Pour la mère, qui se sentait un peu ridicule d'avoir fait des adieux de cette façon pour finalement qu'il ne se soit rien passé, mais heureuse. Quel bonheur de se sentir vivante ! C'est certainement le seul moment de sa vie chétive d'ancienne chatte domestique où Lavande se rendit compte à quel point la vie est précieuse. Et cela, même un mensonge ou même plusieurs lunes de réflexions ne lui aurait fait découvrir cela Et pour Leïla, qui comprit à la fois que le monde était impitoyable, sans aucune faveur, et les risques les plus gros aux yeux d'une âme pouvait être immense aux yeux de quelqu'un d'autres, mais que d'autre part, que la vie était bel et bien divine, à chouchouter comme une perle rare. La chatonne se rendit compte à quel point elle dépendait de l'amour et la présence de sa mère, à quel point celle-ci lui manquerait si elle venait à disparaitre.
Tout un petit monde bien heureux, mère et fille qui se sentaient inséparables, jusqu'au moment où une étrange odeur de gibier pourrissant dans l'estomac d'un ours se fit humer, Leïla plissa le nez et réprima un haut-le-cœur. Quelle odeur... ! Voyant le dégoût de sa fille, Lavande chuchota dans le creux son oreille:
"- Ne dit rien, reste rayonnante et ne dis pas un mot, si ce n'est que des politesses.
- Qu... Quoi ?
- Bonsoir, petite demoiselle..."
L'individu qui venait de se planter en face d'elle était laid, puant et semblait sortir d'une rivière de crotte de renard. C'était un énorme chat gris, ou du moins la chatonne supposait qu'il était, car, strié de boue, il était indécelable de loin, à moins que le matou ne soit assez proche. Mais quel chat assez dingue oserait de rapprocher d'une puanteur pareille ? Leïla était profondément dégoutée.
"- Leïla, je te présente...
-Ssssssssséricane..." coupa l'horreur.
"- ... Il a accepté de nous héberger pour l'hiver ...
- Jusqu'a ssssse que la troisième lune sssssssssoit pleine..."
Aucun doute, ce félin était bien la honte de toutes les espèces animales de la Terre, et le plus inquiétant aussi. Séricane ? Un nom de diable. L'esprit et la conscience entière de Leïla lui hurlait de s'enfuir sans plus tarder, mais elle et sa mère n'avait pas le choix, et la chatonne comprenait celui de sa mère ; une si belle opportunité ...
* Au pire, nous pourrions le chasser ...* pensa la petite féline noire.
Contre toute attente, déglutissant discrètement sa salive, Leïla prononça :
-Enchantée.
Le matou la fixait de ses yeux verts, de façon alarmante. Celui-ci ne la regardait pas vraiment, l'impression qu'eut la féline est qu'il lisait en elle comme un livre ouvert. Séricane, puisque c'était son nom, poussa un grognement qui fut inaudible aux oreilles de sa mère, mais que Leïla entendit parfaitement. Un avertissement. Le sang tapait des les tempes de la chatonne, comme les tambours des cannibales, son cœur semblait sur le point d'éclater, répandant toute la peur contenue dans les environs.
-Entrez donc je vous priiiss...
Elles devaient s'enfuir. Et rapidement. Mais sa mère entrait déjà dans la grotte sombre, et Leïla n'eut d'autres choix que la suivre. Elle couru se placer flac contre flanc à côté de sa mère, laissant le chat errant en arrière, fermant la marche ... Inquiète, la chatonne dressait tous ces sens en alerte. Vraiment, ce matou lui inspirait tout, sauf confiance. Et si il fondait sur elles, les égorgeant et répandant leurs entrailles devant l'antre de la taverne ? Après tout, un corps de chaton ferait beaucoup plus d'effet qu'un seule corps d'une jeune et jolie femelle ... Les yeux écarquillés d'horreur, ce fut cette idée qui décida Leïla à confier sans plus tarder à sa mère.
- Maman, il faut par...
- MAAAAWW' !!!!
Toutes griffes dehors, Séricane avait bondit en direction de Leïla. La chatonne poussa un cri suraigu. Sa mère contra l'attaque de façon remarquable, poussant sa fille quelques mètres plus loin et attendant que le cou de l'attaquant rencontre les dents découvertes de la jeune mère. Ce qu'il se passa, mais avant que Lavande n'eut le temps de serrer sa mâchoire, le mâle s'était déjà dégagé. Echine redressée, griffe sorties, dos courbé, poils gonflés, la mère poussa un cri de défense:
-CHFFFFFFF' !!
- Voyez vous ccccelaa ... La belle mèère de ffffamille qui sssssss'attendait à mon offfffffensssssive ... susurra la mâle.
- Je me disais bien que vous étiez bien trop puant pour être accueillant ! cracha Lavande.
Piqué au vif, le matou se précipita sur la femelle. Leïla était profondément choquée et effrayée. Les touffes de poils volaient, des grises, des rousses. Le sang ne tarda pas a rencontrer le sol et les roches environnantes. La petite se recroquevilla dans une crevasse, enfouit sa tête dans sa propre fourrure, criant : "Mamaaaan !" dès qu'un cri de cette dernière se faisait entendre. Le combat dura, dura un long moment qui sembla interminable à Leïla. Puis le silence s'installa. Seule une respiration attelante résonnait dans l'abri. Puis un gémissement, bien distinct. Celui de sa mère.
-MAMAAAN !!!!!! hurla la féline, qui se précipita hors de sa cachette, sachant parfaitement qu'elle s'exposait au même sort que sa mère.
- Leïla... ne ... Non ... ! murmura la souffrante.
- Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! MAAAAAAAAAAAAAMAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!!!!!!!!
Elle se précipita sur le corps de sa mère. Une large plaie béante découvrant la chaire et certains os se dessinait sur la patte antérieures de la chatte. De plus, de multiples plaies, griffures, traces de dents et des endroits entièrement découvert de poils était présents sur le flanc. Ce dernier se levait à peine, faiblement. Un mouvement qui gardait sa mère bien vivante, pour quelques temps encore, un mouvement qui pouvait s'immobiliser d'un instant à l'autre. Le sang coulait à flot de la blessure, sans pouvoir s'arrêter. Et la douleur, insupportable pour la chatte, qui était agitée de sursauts et tremblements à glacer le coeur d'une âme même des plus solides. La déchirure fut longue, interminable dans le cœur de Leïla ; une déchirure béante, sans aucun remède. Sa mère allait mourir au prix de nombreuses minutes de souffrances, et personne ne pourrait l'achever pour abréger l'agonie.
- Ooooh... Qu'esssst ce que la peine ? Ccccc'est ce qui nous envahit le cœur lorsque l'on est malheureux, lorsqu'un malheur s'abat sur nouuuuus. Quelque chose de violent, qui brûûûle et qui fffffffffait maaaaal, comme les fffffflammes d'un inccccendie. La peine, cccc' ...
- FERME LA !!!
Toute prudence oubliée, la chatonne fit face au chat gris. Lui aussi avait perdu quelques touffes de poils, sa patte avant saignait abondement mais il s'en sortirait. LUI, s'en sortirait ! Elle secoua sa tête, se passa la patte sur le visage, s'essuyant les larmes qui perla au coin de ses yeux. Elle fixa le meurtrier de sa mère. Non, ce n'était pas seulement un meurtrier, c'était un trompeur, un sadique, un bourreau. Voir le sang, les spasmes, les souffrances était son seul plaisir.
- Tu ... osssssssses m'ordonner de me taire ? Devrais-je te rappeler que j'ai fais taire ta mèèèèèère, et que je pourrais en faire autant pour toi ?
- Fais le si tu l'oses, sale pourriture de fiente de renard !
Sur ces dires, la chatonne chétive, comparé à l'énorme matou, sortit ses minuscules griffes, et bondit comme elle le put sur son adversaire; Elle savait que le combat était inutile et ridicule, et ne durerait qu'une seconde. Cependant, l'attaqué ne devait pas s'attendre à ce que cette petite chose misérable se précipite sur lui, toutes griffes dehors. Sans doute ses précédents meurtres avaient été plus simples, les victimes s'étaient sans doute laisser tuées sans aucune résistance. Et maintenant cette insolente créature qui osait le défier ? Elle allait payer ...
Elle fonda sur lune à une pauvre vitesse pitoyable. Cependant, trop sûr de lui, le tueur esquiva trop tard, et une des griffes lui érafla l'œil;
- RAOOW' !!! hurla la bête.
- Pauvre petit poussin ...
Séricane tourna les talons et se précipita lourdement sur Leïla. La pauvre chatonne poussa un cri suraigu lorsque le poids bien trop important de son assaillant tomba entièrement sur son corps. Elle allait mourir, c'était inévitable. Son corps pourrira avec celui de sa mère devant l'entrée de cette caverne. Leïla. Née il y a deux lunes, assassinée dans le monde des Solitaires, un univers libre, comme disait sa mère. Sottises ! Allongée sur le flanc gauche, la petite ouvrit les yeux lorsque le matou se dégagea d'elle. De cet endroit, sa chatonne vit ce qui l'avait accueillit durant toute sa vie chétive ; La lune. Cet astre blanc, veillant sur nous ... Il arrive évidemment que les astres ne puissent nous protéger de tout malheur...
Sa respiration se fit de plus en plus difficile, sa vue se brouilla, un sifflement aigu parvint à ses oreilles et les dernières choses qu'elle entendit fut:
- Je dissssssssais donc... La peeeine ... C'est la fumée ... de l'inccccendie.
Leïla crut voir Séricane plonger sur elle, les babines retroussées.
Leïla ouvrit les yeux. Puis les referma, pour les rouvrit aussitôt. Elle se trouvait dans une grotte - encore une grotte...! . Mais celle-ci ne lui était pas familière. Pas du tout. L'odeur y était certes aussi répugnante que dans l'antre de Séricane, mais ... non, décidément, ce n'était pas la même atmosphère. Sa vue étant encore trouble, la chatonne ne pouvait se fier qu'a son odorat et son ouïe.
- ELLE SE REVEILLE !
La chatonne sursauta en poussa un gémissement. Une douleur lui lança le ventre.
- Hé, hé, calme toi, ta plaie va se rouvrir ! Oui, pas la peine de faire des yeux pareils, tu n'est pas morte, tu es bien vivante, malgré le fait que ton ventre était ouvert et en train de se faire bouffer par les mouches et ma patrouille t'a trouvé et train d'agoniser à l'entrée d'une grotte ! Faudra que tu me racontes comment t'en est arrivée là ... !! Et il faudra que tu fasses tes preuves au sein du Clan, car c'est tout de même moi qui ai insisté pour que l'on te soigne et te recueille et te sauve des griffes de la mort ! Donc si tu n'est qu'une simple bouche inutile à nourrir, on devra te chasser dans le meilleur des cas, et moi, heu, j'te dis pas ce que je vais prendre !
- SUFFIT ! Va-t-en, je dois m'entretenir avec cette chatonne...
- ... Oui ...
Le bruit d'un chat sortant à travers un amas de fougère se fit entendre. Renonçant à distinguer ne serait-ce que le teint des fourrures des chats, Leïla poussa un profond soupir, reprit d'un nouveau gémissement.
- Je ne poserais pas de question inutiles du genre "Comment vas-tu ?" ou "As-tu faim ? " . Je sais bien que tes chances de survie sont minces et que si tu ne guéris pas rapidement, tu mourras de faim, ton estomac ne pouvant pour l'instant rien assimiler. Ce que je veux savoir, c'est ce que tu fichais devant cette grotte, et quel idée ta mère à eu de chercher un abri chez un meurtrier au lieu d'aller demander de l'aide dans un Clan. Raconte moi.
Leïla réfléchit. Après tout, qu'avait-elle à perdre ? Sa mère étant morte, et elle dans un endroit inconnu, la chatonne rassembla ces plus grandes forces, et raconta. Sa mère, sa vie, l'initiative de sa mère de risquer le tout pour tout à trouver un abri , Séricane, sa description, enfin la mise à mort de sa mère et son affrontement avec le matou gris. Après ce récit interrompu par moment par des spasmes ou des cris de douleur, l'orpheline parvint à la fin de son récit.
Le guerrier garda le silence un moment. sans doute réfléchissait-il.
- J'aime ton sang-froid, petite. J'ai le malheur de t'avouer que c'est bel et bien le corps de ta mère que l'on a retrouvé gisant à côté de ta... dépouille. Maintenant écoute moi bien avant de t'évanouir. Je suis un guerrier du Clan du Sang . La vie n'y est pas facile, mais c'est celui-ci qui connait le moins la famine ces temps-ci. Soit tu acceptes de vivre parmi nous, je t'apprendrais nos coutumes et nos méthodes de chasse et de combats. Soit tu refuses, et je devrais te chasser avant que mon chef apprend que j'ai recueillis clandestinement une solitaire.
Leïla grimaça. Une décision à prendre ? Par ce moment ... La féline s'appuya sur son argument de tout à l'heure; elle n'avait rien à y perdre... Intégrer un clan, prendre soin d'elle, n'étais-ce pas les dernières volonté de sa mère ?
-J'accepte... murmura-t-elle. A une seule condition ... Donne moi, un nom ... Un nom empli de vengeance, un nom froid, sans émotion joyeuse ... Juste un nom où la mort se connaitra à travers ...
Soupir d'embêtement.
- Atroce Agonie. C'est la première chose à laquelle j'ai pensé en te voyant. A propos, moi c'est Glace.
- Glace ?
-Oui, Glace.
-Enchantée, moi c'est Atroce Agonie . répliqua l'orpheline, une pointe d'amusement dans la voix.
C'est ainsi que se termina la vie de solitaire de Leïla, ou devrait-on dire Atroce Agonie. Comme conclus, Glace lui enseigna la vie de Clan, lui apprit quelques prises de combat et de politesse, cela avant de se présenter devant le chef du Clan du Sang. Après sans doute quelques hésitations, mais voyant son respect appris de Glace et sa ténacité naturelle, l'Etoile accepta la présence de la novice dans son Clan. Les lunes filèrent rapidement, la chatonne grandissant, devint une magnifique chatte noire aux yeux bleus. Renfermée sur elle même les temps libres, elle était une parfaite chasseuse et ne réclamait jamais quoique ce soit. Le reste importait peu aux autres chats, si ce n'est que Glace. Hélas, vint le jour où ce dernier mourut, de maladie intraitable. Atroce Agonie n'en fut pas moins joyeuse, la mort était son quotidien, tout comme pour tous les chats du Sang. Seules choses faisant battre le cœur de la chatte de jais, sa promesse à Lavande, et une envie de vengeance irrépressible envers Séricane.
A quoi sert la peine ? A rien. La peine ne sert à rien. Elle déprime, quelquefois fait des morts en plus. Pourtant, comme la rivière creuse son lit pour rejoindre la mer, la peine creuse nos cœurs, et, souvent, nous fait grandir un peu.
Et quand vient le moment où s'en va pour toujours quelqu'un que l'on aimait, on a soudain très mal et on presque froid. Comme il nous manque déjà, celui qui est parti, et comme il nous manquera ... Belle Lune, où est sa vie et son esprit ?
Famille connue (Facultatif) : /.
.:Hors Jeu**:.
Prénom : Mystère et boules de poils ;P
Âge : Bientôt 15 ans û_u
PUF*** : Moby.
Région : Lorraine, région m*rdique ...
Codes (trois, à trouver dans le règlement) : Crisp. Prism
Comment avez-vous connu le forum ? : Par moi même û_u Autres ? : Désolée pour avoir pondu un petit roman, mais l'imagination n'a pas de limites, ni de prix !  //SBAAFF'// |
|
